La Cour de Tyrmabel

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    La fantaisy

    Lux_B_2000
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    Message  Lux_B_2000 Sam 7 Juin - 23:54

    Je vous fournit un très bon article du "Le Soir" sur la fantaisy.. De très très bonne phrase ici et là que je me suis permis de repérer pour vous..

    Indéniablement, la fantasy (doit-on dire « fantasie » comme on le préconise officiellement en France ?) a la cote sur le marché français. Le seigneur des anneaux et ses émules se vendent bien. Très bien même. Une maison d'édition comme Bragelonne, qui s'est basée sur la fantasy, augmente chaque année le tirage moyen de ses romans, de 6.000 en 2006 à 8.000 en 2007, et accroît sa production à sept nouveautés par mois, beaucoup de fantasy, mais aussi de la SF, et vient de lancer un nouveau label, Milady, sur lequel nous reviendrons d'ailleurs, avec quatre ou cinq nouveautés mensuelles. Trente-six éditeurs publient aujourd'hui de la fantasy, en poche, en grand format, en jeunesse. Aux Imaginales d'Epinal, le festival des littératures de l'imaginaire, fin mai, la fantasy était omniprésente.

    Pourquoi cet engouement sinon même cette folie pour ces univers peuplés d'elfes et de monstres, d'orgres et d'orcs, de fées et de sorcières, de héros valeureux et de princesses à délivrer, de licornes et de dragons ? La réponse est plurielle. Elle tient à l'aventure, aux mondes à découvrir, aux quêtes à vivre. A la facilité de lecture pour une grande partie des récits. A la qualité des romans pour pas mal d'autres. Car, comme dans tous les autres genres, il y a le marais et les îlots de grand talent : la fantasy accouche, elle aussi, d'auteurs et d'histoires formidables.

    « Fondamentalement, c'est la nostalgie d'un monde perdu qui meut l'écrivain et le lecteur de fantasy, explique Jean-Louis Fetjaine, l'auteur de ce best-seller qu'est la Trilogie des elfes et qui vient de publier une « prequel » (comme on appelle les histoires qui se placent avant ce qui est déjà écrit) de sa chronique, Lliane. L'amateur de fantasy recherche un monde alternatif à l'univers matérialiste qui l'environne. Notre monde ne connaît plus d'utopie politique, il cultive une sorte de résignation au matérialisme quotidien pesant. Mais subsiste l'idée qu'il y a une autre façon d'exister sur cette Terre, qui trouve des résonances dans le new age, dans des courants de pensée et des attitudes, dans une aspiration qui dépasse le seul plaisir de la lecture. »

    Lire de la fantasy, c'est donc imaginer un monde meilleur, à la fois plus violent en surface et plus en harmonie avec la nature. « Aujourd'hui, précise Fetjaine, règne une violence de fond sur une paix de façade. En fantasy, c'est une violence de façade sur une paix profonde. »

    Tad Williams, un écrivain américain connu pour de longs cycles de fantasy comme L'arcane des épées ou Autremonde (chez Pocket) et qui vient de sortir La guerre des fleurs en français, parle plutôt d'ordre. « La fantasy propose une certaine forme d'ordre de l'univers. Nous savons qu'en fantasy une prophétie qui est proférée est une prophétie qui va se réaliser. Sous l'épique de l'aventure, on sous-tend qu'il y a des forces qui vont punir les méchants et récompenser les bons, qu'il y a en quelque sorte une puissance supérieure qui va ordonner le monde. Nous vivons ici dans une époque de hasard, où il n'y a plus guère d'ordre, où les bons peuvent être punis et les méchants récompensés. Alors, le lecteur s'accroche à son livre où l'ordre règne. »

    Sean Russel est canadien. Il écrit aussi de la fantasy : Le frère initié et Un monde sans fin, chez L'Atalante. Il voit dans la fantasy une lutte historique. « C'est à la fois la fin de la magie, renversée par la rationalisation, et sa tentative de restauration. J'imagine que je veux écrire sur notre évolution, de l'enfance à l'âge adulte, et sur l'histoire de notre monde, qui passe d'une vision magique des choses à une vision scientifique. La magie existe quand on y croit. On ne peut pas brûler de sorcières si on n'y croit pas. Les elfes, les lutins, les fées, le monde enchanté ont disparu avec l'enracinement de la science. Mais en perdant cette vision magique, on a perdu la vision enchanteresse d'autrefois, comme quand on devient adulte on perd le sens de l'enchantement de l'enfance. C'est pourquoi on lit de la fantasy : pour retrouver cet enchantement. »

    Jean-Louis Fetjaine , La trilogie des elfes, l'intégrale, Pocket, 10,10 euros. Lliane , Fleuve noir, 19 euros.

    Tad Williams, La guerre des fleurs, Fleuve noir, 25 euros.

    Sean Russel, Sous les collines voûtées, L'Atalante, 23 euros.
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    Message  Brut Mer 25 Juin - 12:52

    Y a pas à dire, il y a du vrai dans ce qu'il dit!

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 7:37

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