Indiana Jones IV: Le Crâne de cristal (si je me goure pas...

Simple question: Est-ce que quelqu'un l'a vu et si oui, est ce qu'il vaut la peine d'être vu au ciné. Après tout, ça fait au moins quinze ans qu'on a pas vu ce vieux Indy et j'espère qu'il sera à la hauteur. Seul regret, plus de nazis pour lui faire face (logique, dans les années 45 à 55, on les cherche...) mais y'aura la "MENACE ROUGE", les méchants cocos menés par Cate Blanchett en nouvelle Lady-X. Alors ça peut donner... ou pas. Qu'en pensez-vous?

J'en pense que j'ai gagné deux places pour aller le voir mercredi! : )

Tu nous diras quoi alors?

Critique du "Le Soir"
Trompettes et trombones résonnent une fois de plus en do majeur, pour annoncer le grand retour d'Indiana Jones.
La « Raiders March » de John Williams entame en fanfare les nouvelles aventures de l'archéologue préféré de la génération 80. Après trois films en 1981, 1984 et 1989, Steven Spielberg, George Lucas et Harrison Ford ont remis ça, dix-neuf ans après la dernière aventure. La génération 2000 goûtera-t-elle autant le suc tintinesque de cette nouvelle épopée ?

A Cannes, dimanche, la salle de l'avant-première mondiale a applaudi raisonnablement. Sans ovation de triomphe, ni huées de déception. Mais on peut parier le chapeau Fedora d'Indy contre tout l'armement de son ennemie soviétique que le divertissement plaira. Car les grands enfants que nous sommes adorent relire leurs vieilles BD et revoir leurs films de série B préférés. Et la saga d'Indiana, c'est ça.
Jamais plus jamais

Pourtant, on avait longtemps cru que le trio ne remettrait pas le couvert. A la fin de La dernière croisade, d'ailleurs, les personnages disparaissaient dans le soleil couchant. Fin du film, fin de la saga. Mais voilà, jamais plus jamais, comme aurait dit James Bond, un héros que Spielberg et Lucas voulaient égaler. Il y eut la pression du public et le désir d'Harrison Ford de reprendre le fouet, malgré le temps qui passe.

Le 17 février 2000, Spielberg, Lucas et Ford se retrouvent. C'est OK. « Je ne sais si le pantalon m'ira encore, dit Harrison, mais le chapeau, lui, ce sera bon. » Il devra pourtant attendre un peu avant de le coiffer. C'est qu'il faudra plusieurs scénaristes avant que Lucas et compagnie soient contents. C'est David Koepp, le scénariste de La guerre des mondes, qui signe le définitif

Harrison Ford peut retrouver ses fringues. « C'est exactement les mêmes vêtements qui ont été fabriqués pour moi il y a vingt ans, et ils me vont comme un gant, confie-t-il dans ses interviews. Je m'y sens bien. » Oui, mais… Ford a 65 ans, là. Shia LaBeouf, son jeune comparse à l'écran, s'étonne : « Dans la plupart des cas, Harrison a exécuté les cascades lui-même. Il est capable de faire des trucs incroyables. »

L'action de ce quatrième volet se déroule en 1957. Indiana a 58 ans. On est en pleine guerre froide. Les méchants, ce ne sont plus les nazis mais les Soviétiques. Emmenés par l'implacable Irina Spalko (Cate Blanchett). Une belle ennemie.

Un crâne de cristal a été dérobé dans une mythique cité d'Amazonie construite en or massif et gardée par des morts vivants. Quiconque retrouve le crâne et le replace dans le temple de la cité recevra le contrôle de son pouvoir. Indy et Matt (Shia La Beouf) le recherchent, ce crâne d'Akator. Les Soviétiques aussi.

On est une fois de plus en pleine archéologie fantastique. Douze crânes, dit la légende, auraient été apportés sur la Terre par des « aliens » et transmis aux Mayas via les Atlantes. Une fois réunis, ils bénéficient de grands pouvoirs. Les Mayas disaient que si on les alignait le dernier jour de la vie du monde, le 21 décembre 2012 selon leur calendrier, cela empêcherait la Terre de mourir.

Plusieurs crânes de ce genre se retrouvent dans des grands musées, comme le British Museum ou celui du Quai Branly. Mais des experts les ont examinés : ces pièces ont été façonnées par des outils du XIXe siècle. Une vaste escroquerie concoctée par des antiquaires véreux qui profitaient de l'engouement de l'époque pour le mystère. Indiana Jones et Irina Spalko ne cherchent donc que des chimères. Mais on s'en moque, pourvu qu'on s'amuse…


Cela semble donc être un bon divertissement... A voir à voir !

Réponse : Il est tout bon.
C'est du pur indy

Ouais, il est bien, mais il a quand-même franchement du mal à débuter. Je trouve le début assez pénible !